J’ai des larmes qui me tombent des yeux

averses passagères

qui se répètent

inlassablement

pour nettoyer ma tête

pour emporter ma memoire dans leur chute

j’ai mes mains qui traversent la pluie

pour vérifier qui je suis

elles ne trouvent qu’une plaie.

un visage sans peau

j’ai ma vie qui tombe en lambeaux

emportée dans ma chute

 

Atre c’est quand la raison vacille

qu’on a la chair morte

et la moelle cendre

endormie dans la tête

 

Atre ce n’est plus la vie

a trépassé de l’autre coté

c’est une autre vie

du même coté

mais comme si ce ne l’étais pas.