Deux mains restent à périr
inlassablement
les mêmes gestes
invocations du lendemain
qui nous tombe comme pain à gueule
nous nous nourrissons du passé au verger des putréfactions
nous gerbons notre création
la chute est en arrière
nous ne regardons
que ce que nous créons
alors qu’il faudrait regarder ce qui nous a créer
c’est en nous qu’est l’illusion du mouvement
il faut l’anéantir
pour connaitre le mouvement.