En ces temps où la magie était en vie.
Des paroles qui dansent à fleur de visage,
mouvance sans fin de signes émotifs,
gestals qui transmettent le language.
Il
tourne autour de l'assemblée,
des sages aux visages dansants,
réunie
au sommet d'une colline.
Son regard en orbite qui voyage
sur les visages des sages,
attrape un à un les mots de la chaîne
qu'on appelle phrase.
Il
se concentre sur le message,
qu'il ne faut pas oublier.
Il voit en leur centre l'enfant mort-né.
Ils
ont nourri son corps de leurs vies,
il n'est que leurs esprits réunis, Synthésis.
Pour capturer la mort, la lier à jamais à son âme.
Il
faut que le temps camoufle le piège.
Il faut qu'il s'oublie.
Au royaume de la mort brille l'âme née de la combinaison de toutes les émotions.
Air frais d'un printemps.
Le sol d'herbe sous moi vivant.
Je marche au travers des saisons.
De la colline j'arrive à une plage.
Tous les jours,
je pars me balader sur le rivage.
Longtemps, je suis le sillage du reflux des marées.