Sentant ses pieds déjà gourds,
comme si des racines allaient l'arręter
et qu'il allait disparaitre parmi les arbres du verger.
Ce qui serait sans doute arrivé, si elle n'avait commencé à fleurir.
Nimbée du parfum presque tangible de ses fleurs délicates, elle c'était réveillée.
Elle s'était redressée, pour faire face à cette présence.
Surprise par ses fleurs,
flagrantes émotions,
qu'elle aurait été tentée de cacher.
Ils n'eurent pas besoin de parler,
vibrant à l'unisson.
Ils pressentaient qu'ils risquaient de disparaitre dans la jungle saturée.
Alors il l'a aidé à se relever, ils ont commencé leur voyage.
Ils ont traversé la foręt de ténębres,
comme une rivière végétale, la vie jaillissant à leur passage.
Ils ont rejoint le monde de lumière.
Ils ont apporté juste ce qu'il faut d'ombre [chaque feuille abrite une racine]
pour que le brasier devienne fertile.
[La réunion des antagonismes mène à l'anneau de vie de la baâl antique]
[Ceux qui connaissent eden devinnent ce qui c'est passé]
Désormais leurs ręves et leurs émotions fleurissent autours d'eux,
la lumière ne brule plus,
la présence de l'ombre la faite tendre,
quand à l'ombre, elle, est radieuse
et toutes deux bercent leur amour.
[Eden en nos cavités cranniennes est un champ des possibles]