Départ en vacances.
Dans le froid de son coeur mort,
traînent tous les déserts de sa vie.
Ses lèvres glacées ne parlent plus de mort,
et pour ouvrir son coeur à sa dulcinée,
il fend d'un coup de rasoir sa gorge figée,
mais le flot d'amour est vite tari.
Il tremble de ne plus pouvoir lui parler,
alors il sort ses yeux de leurs orbites affamées,
mais elle est trop timide pour oser regarder,
les flammes qui brûlent le fond de ses yeux.
Il expire doucement de ne pouvoir lui dire,
la passion qui ronge ses entrailles.
Enfin les hoquets de son corps,
lui raconte la beauté de son âme,
elle veut bien le croire,
mais déjà il est parti.
Alors elle prend dans ses bras,
les restes sanglants de l'amour,
et le berce tendrement,
jusqu'à ce qu'une fleur pourpre,
file de son nez.
Alors elle le pose doucement,
laissant le froid,
reprendre ses droits,
sur l'enfant,
et s'en va lentement...
Les rêves ne se lisent pas, ils se vivent de l'intérieur.
Pour bien vivre :
Ne suivez pas un sens
Apprenez à remplacer les mots
Ecoutez les non dits
Faite le lien.