Conscience IV [l'hôte].

 

Brouillard mélé de sensations exquises et veloutées,

bien être de reposer sur une couche moelleuse.

 

Bulle brisée, les fines gouttelettes de savon piquent mes yeux.

 

Astre pâle et froid, traîne sensations échardes et vétustes,

irritation d'être écrasé sur une planche de bois rude.

 

Paupières réfractaires à la lumière cru du jour,

tête masochiste s'ouvre à la pensée,

corps meurtri, blessé par le froid.

 

Nu sur la planche de bois,

frissonne, traversé par une araignée.

 

Bouche pâteuse, distendue pour crier.

 

Yeux écartelés dans sa toile.

 

Corps rigide et statufié par la dame.

 

Un crochet distille son venin dans mon coeur,

petite araignée de malheur,

un geste d'une de mes mains, eut suffit hier, à t'écraser.

 

Aujourd'hui tes petits combleront leurs appétits.

Les rêves ne se lisent pas, ils se vivent de l'intérieur.

Pour bien vivre :

Ne suivez pas un sens

Apprenez à remplacer les mots

Ecoutez les non dits

Faite le lien.