Le Pendule.

 

Je laisse vivre les cons,

pour de là haut les voir s'enfoncer dans leur pourriture.

 

Je veux voir leurs tumeurs les dévorer,

et ne laisser que leur cadavres achevés.

 

Alors je m'endors, oscillent doucement,

accroché à un arbre par une corde rêche,

qui cisaille mon cou un peu plus à chacun de ses balancements,

dans l'ombre de mon corps, un chat noir lèche,

la chaleur de mon sang,

guettant,

la belle proie qui pendouille mollement.

 

Mes paupières s'abaissent, glissant sur les pleurs de mes yeux,

je surplombe le monde du haut de mes cieux,

me rappelant la stupidité qui m'enlaçait,

nasse mortelle qui c'est refermé sur moi,

et vient juste de m'emporter.

 

Lucidité, tu viens de me dévoiler,

le terrible piège où je me suis égaré.

 

Je veux me débattre, mais ne peux pas,

capitaine d'un vaisseau en perdition,

je me suis sabordé alors que je pouvais voler,

je coulerai honteux dans ma stupidité,

je suis perdu, je fonce....ça y est,

je cesse.

Les rêves ne se lisent pas, ils se vivent de l'intérieur.

Pour bien vivre :

Ne suivez pas un sens

Apprenez à remplacer les mots

Ecoutez les non dits

Faite le lien.