Obsession Néantique.

 

Chaque fois que je glisse,

en compagnie de mes paupières,

dans la douce fange du sommeil,

j'espère que cesse cette image,

j'aspire le néant,

de ma membrane de chair,

mais à peine apaise-t-il mon regard,

que l'image revient,

chasse néant et abandon,

por s'exhiber dénudée,

ombre jaillisant de l'eau,

jusqu'au ciel si belle,

jusqu'à l'instant,

où elle atteint le ciel,

et qu'il se brise en éclats de cristal,

déchire mes yeux,

et les noie dans leur sang.

 

Les rêves ne se lisent pas, ils se vivent de l'intérieur.

Pour bien vivre :

Ne suivez pas un sens

Apprenez à remplacer les mots

Ecoutez les non dits

Faite le lien.