La Lecture

 

Interprétation.

Le texte véhicule des schèmes, mais ils sont assimilés fonction des contextes.

Contextes du lecteur : ses autres lectures, ses valeurs, son vécu, les définitions qu'il donne aux mots, ce qu'il attend de sa lecture, sa façon de lire, l'époque, le lieu où il vit...

Un même lecteur à un moment de sa vie peut lire un texte ayant tel sens, et à un autre moment le relire et lui donner le sens opposé.

La lecture est subjective.

Elle permet de trouver des réponses, mais que si leurs graines sont en nous. Certains font passer leur interprétation, leur lecture subjective, comme l'unique acceptable. Il est évident quand on sait qu'il existe des réalités multiples qu'il est impossible qu'il y ai une interprétation objective, ou qu'elle soit simplement plus pertinente. [Toujours ce besoin de nier l'autre, la concurrence.]

Ceux qui ont fini de délivrer leur oeuvre ne peuvent restés sur terre car ici, sur chaque lèvre chaque mur, dans chaque musique, il y a le message. Le même message répété à l'infini. Division cellulaire. Cela fait si longtemps que nous sommes aveugles, que nous avons envahi notre espace vital. Saturé. Tout est écrit sous nos yeux.

Es-ce prudent d'apprendre à lire quand on sait que celui qui voit doit partir ?

Qu'arrive-t-il à la larve qui reste dans son cocon quand elle doit devenir papillon ?

Censure.

Si il devait y avoir censure, qui devrait on censurer ?

Es ce le texte qui est dangereux, ou celui qui en fait une interprétation dangereuse ?

Les gens qui ne sont pas capables d'avoir un esprit critique vis à vis d'une information sont-ils dangereux ? Doit-on les censurer ?

 

L'écriture.

A choisir entre la méthode linéaire et la méthode cyclique, il est intéressant de se poser la question :


L'évolution a donné raison à qui, au chasseur qui utilise la flèche linéaire ou à l'éleveur qui utilise l'enclos cyclique pour capturer sa proie ?

Indice une des deux méthodes entraine un phénomène de reproduction...