Le Miroir Onirique.
De Visions Da veugle.
L'oeil ouvert sur le néant, vision extra
oculaire du vivant affalé sur sa vie.
Son corps flotte, sur le courant lent des glaires instables et nauséeux.
Le prophète se répand en gerbe acide, du fond des tripes,
convulsion est vie, vie qui nous garde à la surface,
quand le corps à vidé sa peine on sombre.
Ici commence le Film, (il n'est que la représentation de choses qui se sont déjà produites) :
Citation d'Enora : "Tu es mon visage d'espoir"
Souvenance.
Instants de vie comme des mots répétés,
Itinéraire empreint de souffrance,
où égaré horvoa, des fois on rencontre l'edend,
à la périphérie des choses.
Le paradis extrême où poussent les fleurs
d'intensité.
Les arbres croulent sous le poids des rêves gorgés de sève vie.
Seul subsiste au verger le souvenir d'Eve,
exquis et délicieux, mais o combien ancien.
Où est elle ?
Visage qui sort de l'eau ( comme la vitre brisée de "je voudrais voir de l'autre coté" )
Scène 1 : Entre parenthèse.
La parenthèse c'est âme qui est toute petite,
elle dit :
Mon papa c'était Morne, le fantôme d'un
poète.
Il a jamais écrit le livre d'âme parce qu'il
voulait pas que ça arrive...
Mais il le connaissait par coeur.
Sa Vie.
Et entre c'est une plage,
près des roseaux, sous un ciel violet,
un homme tombe, sur sa poitrine, gravé
en sang :
N. ORME.
Dans ses bras une croix vierge, mais noire,
lui est blanc, comme le sable (neige).
Elle raconte :
Karma Sutura.
K: Tu
sais j'ai vécu ...
tu sais avant mes yeux ont vu
tu sais nous sommes de chaires aimantes.
Sa main passe dans la poussière de son crâne.
K: Je
me fâne, bankale...
B: Tu te....
K:
Oui, je me rappelle.
K:
Nos corps dans un même manteau
nos cous écharpés, l'un sur l'autre, tombés.
B: Tu te...
K:
Oui, je me rappelle.
K: Les poings
le sang
l'enfant
et j'hurle, j'hurle tout le temps.
Bankale vomit sur Sutura
B: Tiens voilà ton
habit de lumière...
Que tu es beau...
Tu me rappelles...
Sutura s'accroche à sa main
Prince des ténèbres en réveil
K:
Elle m'accueuillie avec naissantes
à ses cornées des fleurs envoutantes
ma langue venait voler
à ses lèvres le fil d'or
La parenthèse c'est âme grande, elle dit
:
Mon papa c'était Morne, le fantôme d'un
poète.
Il a jamais écrit le livre d'âme parce qu'il
voulait pas que ça arrive...
Mais il le connaissait par coeur.
Sa Vie.
Scène 2 : Jeux d'ombres
Ame face à une glace qui dit qu'elle se
sent seule,
qu'il lui manque.
Elle aurait voulu qu'ils rêvent ensemble,
il y aurait eu une balançoire avec une poupée
dessus.
Il y aurait un loup/chaussette qui mange
des sucres d'orges.
Le loup/chaussette c'est ma main (morne
hand)
qui est sa tête dans la cuisine attentif.
Miroir Blanc (white)
La caméra descend de la fixation des cordes
jusqu'à Ame assise sur la balançoire
(aucune main ne la pousse, se sont ses jambes qui balancent...)
Elle glisse le long de ses jambes jusqu'à
leurs ombres
que lêche le loup
tandis qu'elle dit le poème de Saint Jean (sa bouche s'ouvre au passage de la camera pour déclamer)
Montage fragmenté dans Saint Jean d'arc.
Saint Jean d'arc.
Jean d'Arc tu es un rêve
tu es le rêve du faiseur de plaie.
En même temps que la balançoire s'arrête,
la voix d'âme brebis s'éteint.
Le loup lève un regard affamé vers elle,
elle regarde le loup/chaussette
et plonge sa main dans sa gueule,
en sort trois sucres d'orge qu'elle envoie au loin.
Il va chercher tel un chien et reviens la
gueule vide à chaque fois
elle replonge sa main autant de fois qu'il faudra pour qu'il comprenne
qu'il ne peut les trouver
seul
elle sait qu'ils sont en lui.
Miroir Blanc (white)
Elle fait du pont rouge une boule qu'elle enfourne dans sa gueule, et en ressort une rose blanche.
b)
Dans une rue (plan se baisse
et pose)
Elle pose la rose blanche dans un caniveau.
(plan sur fleur avec pied fixe horizontal suit la marche)
Elle suit en marchant la rose qui glisse
sur l'eau jusqu'à un égout où elle s'engouffre.
Elle continue son chemin jusqu'à une plage de St-Nazaire.
Elle descend l'escalier et marche sur le
sable de nuit.(tombée de la nuit)
Dans le halo des réverbères il y a des sucres
d'orge cannes plantées. (5 à 6)
Elle voit une silhouette d'ombre près de
l'eau se baisser pour ramasser un bateau, (vu d'elle puis
vu de haut)
Une poupée dedans sa main chaussette qui
la porte à sa poitrine et le berce en pleurant, cherchant du regard la vie,
en vain.
C'est sure qu'il hurle à la mort.
Miroir Noir ( lack )
Elle lui tient sa main chaussette, il a
les yeux fermés, elle tient une corde de balançoire dans son autre main
et l'emmène
à une cabane de pêcheur se pendre.
Miroir Noir ( lack )
Scène 3 : La marelle de Gaïa
à Aya en passant par Maya.
Des enfants rient autour tandis qu'il cherche les règles pour ramener âme parmi les vivants.
(Il doit inventer les règles mais dès lors
ne peut
être certain de l'efficacité d'i celles.)
(La marelle est montée en fragments intercalés dans ce qui suit.)
Elle danse près de son corps pied nu sur
le miroir ovale, une canne sucre d'orge à la main en chantant : (en
anglais)
J'ai faim et je désire manger ma canne
mais j'ai peur qu'elle ne soit toxique.
"I am hungry, i would like eat my barley
sugar cane but i'm affraid it can be poisonous"
Jean le Loup exhale un râle et de sa chaussette
inerte tombe la rose blanche.
Elle s'arrête de danser et se met à pleurer.
La caméra file le long de son corps jusqu'aux larmes qui éclatent à la surface du miroir.
Miroir Noir ( lack )
Sur la balançoire en léger mouvement dans
les bras du vent il est écrit :
" Je suis le chemin"
Miroir Noir ( lack )
Scène 4 : Rupture du continuum
L'homme Loup marche le long du caniveau,
il écrase sa chaussette comme une vieille
cigarette dans la bouche d'égout, en disant : (en anglais)
La tête, tuer la tête, tuer la tête! (à
tue tête)
ed, Kill head, kill head.
En arrière plan :
Un grillage avec de petits sucres d'orge
pendus et écrit sur un papier :
" Il y a un chemin "
Le long du caniveau là où elle s'est baissée, l'homme loup se brise en deux et vomit dans sa bile les sucres d'orges.
Miroir Rouge
La Marelle de aya à gaïa en passant par maya sur le toit du Blockaus.
Elle connait la règle, elle est lui et lui est elle quand ils retournent à la vie.
Miroir
Scène 5 : ad eternam
Ame quitte le miroir pour oter la corde du cou de l'ange/loup/morne.
Ils partent ensemble, main dans la main
(la main de Jean sans chaussette dans sa main)
vers l'océan de vie
leurs pieds s'enfoncent jusqu'aux chevilles, mais ils marchent sur l'eau...
ou pas, peu importe, la caméra s'arrête avant.
Miroir
Morne qui écrit ceci face à un miroir
:
Le miroir onirique est volontairement inachevé
car il appartient à chacun de poursuivre le rêve
"The Future is now, where you make it"