Presse
Chronique de "Avant Gout de Necktar" dans Trinity (été 2001) :

Libres de toutes contraintes, hostiles à toutes normes, les activistes du Colibri Nécrophile affirment le non-son, le chaos inorganisé, le nihilisme comme le délire psyché planant. Les quinzes intervenants doivent tout autant à la folie approximative des productions Insane, qu'aux expérimentations avant-gardistes et noize de Recommanded Rds. De la psychiatrie intime à la schyzophrénie musicide, "Avant gout de Necktar" ne cherche pas à séduire, c'est un bloc sonore brut qui vomit sa différence au visage des "majors médias". Le résultat peut-être discuté au niveau strictement musical, le projet pour sa part à sa place dans l'univers si galvaudé des productions Indépendantes !

Stanislas C.


Chronique
du elabel le Colibri
Nécrophile
dans In tensioN (janvier 2006) :


Le Colibri Nécrophile s'entend à redéfinir les frontières de la musique "hors-norme", le plus simplement du monde : en nivant (du verbe niver = briser les limites de l'UniverS). GESTALT ORCHESTRA, OP, CHROMATIC, NEO SANGUINE, L'ANTI-PRINTEMPS... autant de projets pour une approche radicale et ingénue ; peu de disques mettent autant à l'épreuve votre façon de concevoir et d'écouter la musique. Parmi ces météoresoniques, ORESTES suscite autant de fascination que de répulsion. Il faut dire que si leurs travaux sont téléchargeables, les aspirines en revanche ne le sont pas. Or, compte tenu de l'étourdissement provoqué par Le Génocide De L'enfance , ce ne serait pas du luxe. Un fatras de manipulations électroniques angoissées, de violentes stridences métalliques, d'incantations vocodées, où William Bennett cotoie John Cage et GEINS'T NAIT. Plus surprenant encore, même dans les moments d'agitation explosive se glisse un brin de douceur amère, brouillant en permanence les pistes. Un peu comme si la technique du cut-up se trouvait appliquée sur des bases compositionnelles abstraites, puis re-découpée ad nauseam, rivalisant d'inaudibilité avec l'illisibilité de certains textes tardifs de Burroughs - procédé qui transparaît davantage sur le maléfique Baal Des Maudits , malgré les "clefs" disséminées de-ci de-là (courts intermèdes surrirréalistes et boucles accélérées). Entre indus-rituel, free-ambiant et ethno-noise, on pense par moments à SIGILLUM S, NURSE WITH WOUND, P16 D4... une vieille école qui prend là un sacré coup de fouet jouvencal. Aux moins téméraires l'on pourra conseiller le compilatoire tant que jubilatoire Synthesis . Plus encore sur morne.free.fr/

 

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