ED END

Vestige Vertical du Vertige

 

Commence exprime le malaise.

Un paradis artificiel.

La vie, un paradis artificiel.

L'illusion de l'ed end.

Parents à dents croqueurs d'enfants,

Poison en l'esprit la vie coule,

s'enfuie,

on oublie l'ed end.

Nous constatons en ce lieu

OH GrAND Gaïa FOrêT.

L'esprit réuni de Haine, de vie.

Il existe des routes qui n'existent pas,

et nous marchons dessus.

Quand je cherchais notre lieu de repos,

j'ai deviné ma mort.

Je suis revenu à temps.

Dans la nuit, toujours. La nuit, toujours.

J'attendais sa main,

que je monte,

et boive son sang.

L'esprit est liquide.

Il fuit par ses orifices. N'écoute plus tes sens.

Tuer transcender

emporter les autres,

dans l'autre monde.

Bizarre, j'entends du bruit.

Jeudi 28/07/99

Des pas tapés sur le sol.

Pour faire fuir les serpents,

les cloches lointaines,

d'un autre temps.

J'ai pas compris l'équidé

qui est venu tenter de chevaucher.

Notre mère.

Lune est à l'agonie.

J'ai écris les crocs de la folie.

D'étranges bruits.

Le monde joli, esprit amis.

Je pense votre bien pour nous.

J'écris la paix.

J'écris que le cheval s'est arrêter,

à moitié mort,

et m'a regardé.

J'ai le corps qui a tremblé

seul face à ma mort

l'époque qui hurle encore.

J'entends la douleur du réveil,

les appeaux du piège pas très loin.

et j'écoute leur appel sans me méfier

de rien

car je les aime

les tendres esprits,

de ma folie,

qui sont venu me visiter,

se présenter à ma réalité,

m'offrir la mort,

sur un plateau d'argent.

Pour donner un air d'ed end

ed end hier.

Nous étions allée forestière,

des petits pas,

ce soir.

Nous étendus en la forêt,

entendons des petits pas.

Ils marchent convulsifs,

ils sont nombreux,

je vois leurs yeux.

Et je devine dans leurs mains

leurs coutelas,

près à tomber.

Sur nos tendres gorges endormies.

Ils veulent libérer notre folie

et veulent que le fauve sauvage...

Portable impression

résonne raison,

les airs ont raison

derrière ma carmée

suivre

je vous montrerai le chemin de la fin.

Prenez ma main de mort,

nous nous égarerons.

Promesses venins,

en bois incertain.

Petits pas de sang

dessinés,

qui s'égarent dans nos pensées.

Hurlement du coeur,

qui s'éteint.

Nous n'avons pas pensé

à le nourrir.

Je pense au temps,

demain incertain

court ma main,

cherche la vengeance.

J'ai entre senti ce matin,

contre mon pied la forme dodeline,

d'un lutin.

Eh gamin, hier soir, tu rêvais?

Tu disais qu'il y avait un lutin ce matin,

à se taper,

le gueuleton ça serait marrant.

Marrant tout ce sang, sang de cauchemar,

qui coule du ciel

de plus en plus noir

de nos nuits.

Je vomis chaque matin,

la vie d'hier.

ed End

J'ai les mains mouillées de sang

j'ai pénétré mon lac intérieur

douleur ornementale

des trames de nos vies

moon horvoa

hors la gorge

ed End

Le soleil ouvert

sur la terre végétale

écoule hors

jusqu'au bord de mes yeux,

forge de la haine

Arme solaire,

pour tuer la nuit

la vermine lutine.

Je suis homme noir,

prédateur je joue avec mes proies

j'attends la première farce pour m'esclaffer

Haine, vous étiez sur cette terre

quand ils ont mis l'enfer dans ma chaire.

Et vous n'avez rien fait.

Barbelés de corps piqués

poissons d'argent étincellent dans leurs yeux.

Boivent le nectar de souffrance.

Des crânes pour marquer le lieu.

Que ne s'y égarent pas les égarés.

Vous n'avez pas encore remarqué que les cranes n'ont pas d'yeux.

Barbelés de corps serrés

nos yeux déchirés

trop de pression

agitez

mesdames et messieurs

agitez bien,

il faut que la pulpe...

cervicale

Abbatiale

à bois de cerfs

s'étend imposante présence de l'autre temps

devinez dans la nuit

le noeud du chêne caché sous ses défenses

Tracez du doigt dans sa chaire de pierre

le symbole du lieu

ed End

La forêt s'étendra dans vos têtes

elle prendra lutine effigie.

poursuite ardente de l'humain

j'entends hurlement des échoués

qui découvrent rejet

déjection du passé

les ossements de leurs aînés

j'entends marcher la chute

 

Mimétisme

nous nous confondons

bois notre chaire

bois jusqu'a

ce que tu sentes en toi l'essence végétale.

Flore caressante de la pensée

nous communiquons par pollen interposé

reproduction des idées

comme un tableau

d'émotions crucifié

je vois le ciel de nos destinées

belle bataille

abandonnée

que nos âmes foules

voyagent en terre de deuil

traversée oculaire

de l'âge de la nuit.

Tableau chirurgie

j'entrevois le passé

déchireur de vies

arme puissante du mal

comme la sève

dans l'arbre terre pris ce sombre éclat.

Le coeur végétal paimponique

tremblement nos présences

à proximité

du bastion humain

nous qui ne sommes plus végétaux

nous reniés du règne

venons coller nos âmes

sur leurs pierres

nous glisser

venin

nous être venin

de l'autre temps,

revenant éternellement,

lécher les pierres du présent.

Nos silhouettes souvenirs

attends mémoire

origine nerveux

serpent sous peaux

trace chemin mauvais

on appelle ses plaies

sillons de l'oubli

c'est là que marchent les âmes damnées

la procession qui amènera ta possession.

Tu peux t'agiter,

tu peux t'agiter

mais l'on ne quitte pas un corps

sans douleurs

on ne quitte pas son corps

sans douleurs

il y a le tribu de chaire

qu'à chaque fin de vie

l'on verse à la terre

c'est ta seule échappatoire.

tu ne choisi pas

tu subis ta fin de vie.

On rangera mon âme pétrifiée

dans une grotte

on dessinera sur ses parois

la haine éternelle

je serai dieu de souffrance

avec mes ailes cassées

il y aura une faille

elle servira le culte

quand les grands prêtres viendront chercher

la goutte de mon ressentir

il y aura une faille pour entretenir le feu noir

de mes disciples

leurs regards insoumis

violents puits de leur visage

noeuds d'énergie

aux racines à caractère d'agonie

ma meute sauvage hurle sur terre

ravageant sans distinctions

les petits esprits de la faible gens.

Je me suis laissé couvrir

d'un plafond d'agonie

avec pour peau la cire

j'ai brûlé dans une église

les églises ne sont pas des cimetières

elles ne tolèrent que la vie en leur chaire.

Je me suis effondré dans une église,

sur le souvenir,

de mon état de mort.

de mon interdit de vie.

Je me suis rappelé

à une corde pendu

le souvenir du souffle

évanouit

évanouit

véhicule de mon esprit

sur route camion d'équarrissage

transporte odeur familière

à ma chaire.

Je me suis senti

exhalé en elle

mon absolu

malignité

mon chemin d'abandon

tracé par mon premier pied

qui c'est réveillé

qui en mon esprit de paille c'est réveillé

ma vieille âme de lumière

pâlotte

exténuée

du combat échouée

vacille dévie

doucement hors vie.

Je témoigne de la rencontre

en mes âmes

il y a arrêté sur les bords du chemin

les chiens sans soif

ils guettent l'éternel breuvage

la jouvence du cou

ils volent les instants de vie

qui leur permettent d'avancer

ils se sont arrêtés

car je ne suis qu'une gorge qui tient à apaiser leur soif

à étancher leur souffrance.

 

Chemin de rimes

Du bord des mots extrémités

revient une cadence

qui simule

le mouvement

on s'oblige au cycle des rimes

alors que ceux qui savent apprécier

n'ont pas besoin d'être charmés.

Ils savourent chaque mot

comme si ce fut des morts

goûtant un peu de vie à chaque gorgée

goûtant la montée de l'ivresse

la caresse tentation

deux peaux

caresse

tentation

deux peaux de mot

en peaux de mot

on écorche vives

nos phrases

on dissèque nos émotions

à la quête du poison

raison.

Porté par une fleur

jusqu'à un lit mort

venu le temps penché où les pétales

empruntent le chemin de mon âme

appât pressé

de voir sa tache accomplie

je suis l'appât du sommeil

je vais voler ce dieu

pour mon plaisir personnel et éternel

on me verra peut-être dans les rêves

un sourire enchanté aux lèvres.

Aujourd'hui sourire magie

je vois redessinée l'image du passé

la main de celle

la main de celle

m'émerveille

sourire si joli

envie d'amour

elle comme magie

moi envie d'amour

je sens sensible

je sens affinités

délicates

je sens envie tendresse

je sens la main de celle

sur mon coeur

apporter un peu de bonheur

je suis sortis l'esprit folie

mais folie joie

du trésor découvert espoir

je découvre l'envie de bonheur

le rêve mille fois refais

mille fois défais

d'un soleil envie

joueur juste pour

un peu réchauffer

notre sang

j'ai envie d'être fleur

pétale tout contre pétale

caresse d'âme

sensuelle

sous la fluide rivière de sève.

C'est quoi alors la raison

vous me dites vive

je réponds ardent

feu de joie

car quand tout est mort

tous les esprit dorment

et dansent feux follets

c'est quoi alors

ma raison

ne pas vouloir

goûter l'éternité

avoir peur

d'un nectar trop sucré

qui abandonnerait

nos lèvres fermées

étreinte

éteint moi doucement

dans les bras

abandonner la vie

aux portes de son battant

abandonner l'esprit

pour être encore plus léger

pour souffler

éteint doucement

sur mon âme

être celui qui veille

à ce que tout aille bien

être celui qui rêve

du bonheur

de l'étreinte de joie

qui agoniserait

notre vie

et porterais dénouée

les yeux fatigués de joie

dans ses bras

le renouveau

le rêve vie

déliait

aux premiers pétales innocents.

J'ai cédé mon droit de vie

au premier démon qui est passé

je n'ai pas hésité

je n'étais pas fait pour vos vies

je voulais avoir l'esprit folie

arbore ma fleur blanche tachée de sang

pour dénoncer le génocide imparfait

déterre nos corps

astreint la naissance

à nos penses

combien d'agonies pour vie

j'espère qu'ils ne me ressusciteront pas

mon pas est pour le repos

écrasé ma vie

a pris

un pas pour le repos

un chemin de pas jusqu'à ma croix

Au sein désert organique à sèche mort

sèche mort fanée

silhouette basculée

de faucheur inversé

aux chaudes heures de la journée

Nosferatus

Mensteres erretopam

mit der old mensteres

uro urgam gwentalam

tekowam a ouaf manifestation

of the ferial horror

 

A yanaga

hang sepeltora

eoa

vorant ekatanga

habelung ekatora

hogulunda bitter

awa

arikusti

kitini

aster mors

aram levatori

ikindi guetavit

sed ebatiliam

quanderatum

Je démon sauvage feu vif

landes de chaires carmées

vent frisson de terre

peau éteinte

cendrée

parure de mort

nos carnivores cauchemars

descendent dans la vie

kesataé

aquadiphia

poperning

sibiline

soif

canaux désaffectés

entre fourrés d'acier

ma gueule fouine

à la recherche de l'eau de vie

j'ai mon nez frémissant

ma langue chatouille

ta peau

je cherche dans ton cou

l'eau de vie

tes yeux s'abandonnent

étreints

quand je me meurs de la soif

contre toi

sans oser boire

sans oser voler ta sève

charmé

en toi

je ne boirai pas

car j'ai trouvé l'eau de vie

belle où elle coulait

soleil couché

j'entends s'étendre l'ombre

portée par les pas dans l'ed End

pressé d'éteindre le feu

avant que n'apparaissent les humains

pour ne pas l'effrayer

dessin d'yeux rouges perçants

aux bois

mouvants autour de nous

j'ai peur d'avoir froid

maintenant que je n'ai plus de feu

exposé

je vais descendre au lac

chercher l'épée

soleil

plantée en moi

je vais déchirer mon corps

pour qu'ils ne l'atteignent

Nous possédons l'essence magie

en notre esprit

nous sommes la science, l'essence du mal

son excellence

oeuvre à l'anéantissement

humain

nous consommons l'orgie

la perversion est notre chaire

le tissu de nos actes

damnés

Si les dragons

ont leurs dents de pierre qui s'effritent

peut être notre monde

entame l'extraction rétinienne

des anciens spectres

de la réticence

quotidien

l'amalgame urbain

à tête de chien

dévoreur

je vois des corps

dépassés

identité usurpée

arrachée au néant

des vestiges des dragons

dans un monde mourant

l'oeil ouvert en extase

Le congrès inattendu

d'entre les armes

tout ce vacarme

d'entre les arbres

tous ces incessants

rires d'iraison.

Vous qu'à un congrès d'inattendu

on peut rire d'iraison

de corps hachés

dans l'automutilation quotidienne

peut-on réfuter leur attitude

concupiscente envers le spectre malin

le onzième doigt caché

de ma main

pends car mon rire

meurs sur le dent mal

entretenues qui reste coincée

cachée, la chaire coincée

entre les dents la chaire coincée

Energie

intense combustion corporelle

distille acide

fiole de verre feu

issue de mère terre

Nous bouches de lutin

fumée évacuée

incendie intérieur

au bord de la forêt

il faut noyer son prochain

il faut noyer son prochain

dans un bain

de sang

Energie

éclatant dans un bain

de sang étincelles

rapides des pensées

qui s'échappent

crépitent sur la marée

J'ai gardé mes plaies ouvertes

art de chaire

se repaître

de mon corps

boire mon venin

s'enivrer de ma haine

tu assassineras ton prochain

tu feras l'exposition

permanente

des artistes Barbak

l'abattoir universel

boucherie

boucherie

artistique

de viande taillée

de monochrome sang

uniformément

nous ferons un néant

rouge sang sur la terre

ne sens-tu pas l'esprit

vers les fourmis

t'attaquent

elles t'entraînent

vers la mort

fourmis rouges du bois

leurs pattes

entraînent ta dépouille

au long voyage

de la douleur

vers défend toi

distance les fourmis

accélère

déclenche la folie

meurtrière

décide de décorer

ton destin

d'arabesques sanguines

Là bas pendaison

de l'air au-dessus de nous

menaçant comme si

sensible était en danger

égarer à une corde

de s'être ému

être ému attaché à une corde

balance doucement

moitié fou

jusqu'à Baligalesh

Cgaloep

on sent l'absence

de la personne

qui était autour

te galoupoud

te kuilum

bangouare

bangouare

sentences de l'esprit

chape lourde

du martèlement

on expose la jouissance du christ

son visage de souffrance

endoctrinement

ils nous martèlent le crâne

avec des dépouilles de livres assassinés

des leurres

de l'incarnation

ed Ende

Vir tu

cherubin atque seraphim

ihi autem

ni mis

ho nora

tu i de us nimis

conforta[tu]s elf

principe tu elf

aptou pax

brittania legum delectus

gens prigilum corpour

larnaudon requief cerent

doferuenab

larniucocon

puche

la main de satan

deterioras legendae

gimini okapit gigur vret

echte nene akkala

akkala terrora

actorum

in nocte

terrora actorum

tappire effanum

la déformation sonore de l'assassinat

l'horreur s'incarne dans mon esprit

les mains serrées sur la haine

étaux étaux

si proculum

les vieux rats sont armés

leurs griffes leurs dents

peut être les nerfs

leurs courses iffrénées

leurs voyages décharnés

l'errance extra corporelle

au pays basculé

karaktoos

origamin

celectine

die habenung

under mines

mad looks

watered face color

of blood

is coming

on my eyes

I tore up dream

and hope

broken eggs

and yellow

is red

it's the dying celerit

in kitchen potentia

irriping

the saw is pleuring

from my yogurt

Kult

High dancing

un corps cadavering

les orbites s'habiles

creusent un charnier

dans les têtes

nice dancing cadavering

écrevisse du ciel

fait sa moisson d'âmes

l'astéroïde schizophrène

moissonne le ciel

il décline

our heads pendues

dans le ciel

balance mollement

pendu indécent

 

Psychiatrique hospital

pantin détraqué

tringlé de blanc

cherchant livre

muet ne veut pas parler

efface les mots

dénonce et tue avec rage

ils tuent les fous déments

état de transe

cendre des âmes

carbonisée

respirez

notre poison

le carnet des rêves d'éternité

emprisonnez

dans le feu intérieur

qui me dévore

qu'il y a des dents

de feu plantées

dans ma chaire

qui est moon amie

cherche-t-elle le feu

j'ai ouvert son chemin

il y a des têtes emmanchées

aux yeux

de feu

ils scrutent

le chemin

ils guettent

la proie

d'un festin

leurs langues

dévorantes

d'écorce embrasée

elle lèche chaleur

elle consume

l'âme étrange

feu intérieur

la fleur de feu chaleur

là où l'on fait la cérémonie

l'étirement d'agonie

A la lèvre du géant

ces gens couchés

dessus

le corps fleuris de sang

ils ont l'orgasme extatique

au bord des lèvres

leurs esprits sont rentrés

dans le territoire pentu

ou glissent les âmes perdues

ou glisse ouglae

e comawit nourourgliss

Je n'écris pas ce qui aurait du être écrit

les morts viendront vous chercher

explosion arborescente

de vos penses

toute la chaire

indécente

pendue à vos penses béantes

c'est comme pour les enfants baisers

sur les paupières mêlées d'adieu

pour dire bonne nuit

j'ai envie de déposer la dépouille de mes lèvres

sur vos carcasses organiques

leur dire adieu

las de traîner mon fardeaux osseux.

Aujourd'hui ouvertes

les portes inconscientes

j'entends je ressens

la terre est tombée

carbonisée

or de mon être

il ne reste que le feu

et ma sève bouillante

j'ai mes yeux gris cataclysme

je sais que les anges pensées

ont perdu la tête

je sais que le gouffre

est de mains anonymes

tendues vers leur proie

d'une même faim

Tout autour

leurs visages penchés

sur leur sépulture

ils observent

l'âge de mort

des feux éteints

ils observent l'écoulement du froid

notre nouveau sang

il y a dans mon être

des flocons d'âmes qui tombent mort

je suis cimetière terre étendue

vous accueillir

en ma chaire

tout autour la couronne brisée

j'ai senti la fissure

j'ai senti ma traversée intérieure

le chemin de cycle

entre l'unité et l'infini

l'ouverture de mon esprit

à la mort.

Triste

Triste

Triste

Triste

Triste

Triste

j'ai une vilaine araignée dans le cerveau

Triste

Triste

Triste

qui étend son bois

mort pour faire

sécher le sang

Triste

 

A la manière d'un grand vacarme

Le silence le retranchement psychiatrique

camisole à gorge

pour ne pas qu'elle se débatte

ne même pas laisser exprimer

la douleur

le silence nous impose sa chape de folie

le retour aux paysages intérieurs

aux paysages organiques

aux toiles de chaires

peintes de notre sang

art dans le charnier

il ne faut rien toucher

tout doit pourrir sur place

tête morte tête morte

habitée de silence

résonne dans le crâne

le silence

de mon esprit mort

résonne dans le crâne

nous retournons au territoire originel

nous retournons à l'oubli

ed End

La masturbation molle

vautré sur son corps tué

décharges nerveuses

les mains qui cherchent

encore jouissantes

quelque part où s'accrocher

un repli de chaire cachée

un espace de peau

qui ne soit pas

inondé du sang

ses fils de lait

qui s'étendent toile mortuaire

pour celle que j'ai tuée

son corps mou

qui frappe sourd

contre les parois

de sa sépulture

qui frappent lentes explosions

de chaire

floraison

printemps de chaire

sur ma chaire étendue

je suis l'assassin nu

je suis attaché à mon oeuvre

j'ai du mal à quitter

la lente extinction de sa chaleur

baignée des relents

de mon sexe.

Assassin nu qui se jette

au végétal arme de bois

tendu pic de ronce

et attaque incessante

du sol piquant

assassin nu s'enfuit

un sourire de joie

dernière pensée

pour celle qu'il vient de quitter

flotte dans sa course

des ailes qui battent

battent la peur

dans le coeur

de l'assassin nu

il s'enfuit

cherche à se cacher

mais son coeur

bat partout

les coups violents de son affolement

des ailes qui tombent sur un corps inquiet

il n'a fait qu'entrevoir l'ed End

écarter les lourds battants

et déjà il faut partir

le chemin lui tend sa main

d'un coeur à un autre

nous sommes attendus

en iraison

gardons notre calme otage

si je ne vois plus clair

il y aura main pour déchirer

l'obscurité

pour décharger mon corps dans l'ed End éternel

il n'y a plus personne

à sauver

la visite

guidée de notre agonie

quand parqués

les tirs répétés sur nos corps

les mots d'acier

criblent de cris

de corps brisés

qui se désarticulent

sans fin

un paysage effrité

un sourire mal éclairer

j'observe le dessin

silhouette de l'horreur

mais ne sais

si je dois retenir longtemps

mon corps hurler de douleur

rejet des idées

où maman dolorès

vient se toucher

dans ce massacre

où elle fait jaillir ces larmes chaudes

fusionnée molle pluie

sur les corps

noïn karma noïkarma

noïn karma akaroum

noïn nocte nomine

noïn nocte nomine

actil toïa noktawa

noktawa nomine

inoka komini

koctil toïn omini

omni Koït

universum

Koït in Nocte

nomine

omni Koït

nihi Koït

nihi nocta regnus

nihi laetitia

Jeux de puzzle

vie disassemblée

fatras organique

couleurs dépareillées

mal à l'avaler

vomir la vie

hurlez enfant

puzzle immense

et infini

vomir la vie

bariolée

la déchèterie humaine

où nous nous ramassâmes

à la pelle

nos débris morts dans une pelle

nous nous jetiâmes à la poubelle

pour ne plus penser

ed Ende

Karna dépecellare

oh youma araknie

voracere

quanketa regola

frappa spiritus

konota konota

gavelum krisum

quanketa regola

tut stoppa

halta

J'emporte avec moi

ma tempête

ma violence d'iraison

ma pensée chavirée

qui coule dans vos pensées

trésor de haine

pour le fond de vos âmes

sillon de mâchoires expressives

je dévore ma vie

en hurlant

je suis en route pour le cataclysme

mâchoire en fusion

qui cloaquent dans la lave

cervelle

dans la pomme d'argile

je creuse ma tombe

infinie

mon siphon

dans le déluge émotionnel

par où j'écoule ma haine

entonnoir à vos lèvres

résonne de la soif

quand vous prenez en vous

celle qui fut mienne

je me rappelle quand j'étais seul

j'entendais tomber les gouttes de kristal

je me rappelle la cascade

verre brisé

ma dépression gouffre

où s'enfuit la vie

à métal bois

et verre brisé

mon corps dans un fossé

ce peut de vase

sur mon visage

blanc délavé

J'ai péché deux yeux morts

dans un visage

il y avait un endroit

d'où perlait le sang

comme une image le sang coulait

dernier froissements de coeur

effréné

comme un coup

brisé

le rêve

je retrouve hors ed End

mon corps rejeté

ballot

couvert d'écume

roulé dans la poussière

mon corps fardeau

a cessé d'être

au territoire de l'ed End

Il revient à lui

je vois ses yeux bouger

ils sont fous

ces silhouettes industrielles qui traversent ma tête

masquées gantées

elles opèrent

l'interruption du rêve

je crois bien qu'a cessé

matée

la bête frappée à mort

a tourné son oeil

elle est revenue de l'intérieur

pour savourer son agonie

elle jouie de sa mort

la bête frappée à mort

ses canaux gonflés

rideau de sang

inondant

le corps meurtri

elle voulait rêver une autre vie

une vie sans elle

une vie où elle s'oublie

triste schizophrénie

à ma fenêtre la pluie

plus que jamais me désespère.

 

 

écrit à Paimpont ( Brocéliande )

et au champ des possibles.

du 27/07/1999 au 09/08/1999.

 

Morne.