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ATROS BOXON

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Jusquiam.


Je voudrais ... étendre ... mes pétales,

sur ton corps de fièvre.

 

Interrompre le temps de la vie,

les larmes acides,

qui attaquent, ta chaire sucrée.

 

Mais j'ai peur, que tes mains de manque,

déchirent, mes pétales.

 

Que tu veules, ton agonie.

 

Ou, que tu veules, t'enivrer, de ma sêve,

 

pour me laisser, sécher,

abandon, comme, autrefois,

émancipation, comme, à chaque fois,

quand j'ai donné, la vie.

 

Pourtant, je ne peux résister...

 

Pourtant, tu ne pourras, résister...

 

Tu es enfant, et je suis Jusquiam...

 

Mais nous ne sommes plus...

 

Dans la réalité...

 

Ta mère de rêve, se fane en femme...

 

Dans la réalité...

 

La lune est seule mère, et nous aime

 

Mais nous voulions, nous aimer,

comme, Jusquiam et son enfant, rêvent de s'aimer.


*


Cécité.


Je ne sais pas, pourquoi,

les gens, d'ici,

focalisent comme ceci.

Cécité, le nom de la vie.


*


Annèle.


Oh Annèle,

ma douce Annèle.

 

Viens voir

ton grand fou de loup.

 

Je te croquerai Annèle...

 

Anneaux par anneaux, anneaux par anneaux.

 

Pour mon plaisir bancal sexuel.

Viens donc te glisser,

entre mes crocs.

 

Annèle, Annèle,

nos caresses nous font basculer, dangereusement,

vers l'orgasme.

 

Annèle, je te dévorerai

et je te vomirai.

 

Anneaux par anneaux, anneaux par anneaux.


 

 

 

Morne 1997-99